Royaume-Uni: les troupes militaires viennent en aide aux services de santé
Cette annonce intervient après que le Premier ministre Boris Jonhson ait annoncé cette semaine qu’il espérait que son pays puisse « surfer » sur la dernière vague épidémique sans avoir à introduire de nouvelles restrictions.
Des troupes militaires britanniques sont en train d’être déployées à Londres pour soutenir les services de santé (NHS) alors que la pénurie de staff à cause du Covid-19 prend de l’ampleur, a confirmé le ministère de la Défense.
Environ 200 membres des forces armées sont mis à disposition des hôpitaux dans la capitale britannique, qui est au centre de l’épidémie attribuée au variant Omicron du Covid-19 outre-Manche, avec une forte flambée des infections.
L’annonce survient après que le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé cette semaine que les ministres espéraient « surfer » sur la dernière vague épidémique sans avoir à introduire de nouvelles restrictions. La Défense britannique a indiqué que le déploiement comprenait 40 médecins militaires et 160 membres du personnel général pour remplir les fonctions vacantes à cause des absences au sein des services de santé. De nombreux travailleurs de santé ne peuvent travailler car ils sont malades ou placés en quarantaine.
Quarante équipes de cinq – un médecin et quatre staff – vont viser les zones où les besoins sont les plus conséquents, au cours des trois prochaines semaines.
Absentéisme de plus de 10% dans le personnel des écoles
En outre les services d’ambulance vont recevoir l’appui de 32 autres militaires. Environ 1.800 membres des forces armées sont déjà sur le terrain au Royaume-Uni pour soutenir les autorités civiles dans leur réponse à la pandémie.
L’agence de presse PA rapporte jeudi que 17 infrastructures hospitalières en Angleterre ont fait état d’incidents graves – une alerte pour signaler la crainte que les services prioritaires ne peuvent plus être fournis de manière sûre.
Selon les chiffres du gouvernement britannique, près de 18.000 personnes étaient hospitalisées au Royaume-Uni le 5 janvier, soit 50% de plus que la semaine passée.
Les infections restent très élevées, les derniers chiffres faisant état de 179.756 cas confirmés jeudi matin. Les écoles britanniques semblent aussi être sous pression, avec un tiers des directeurs qui signalent un absentéisme de plus de 10% du personnel pour des raisons liées à la pandémie.
La vaste majorité des établissements déplorent aussi l’absence d’élèves en début d’année, un sur trois notant même que 10% des élèves sont absents.