Riace, le petit village italien qui revit grâce aux réfugiés
Pour faire revivre son village de Calabre, région pauvre du sud de l’Italie, le bourgmestre de Riace, Domenico Lucano, a eu l’idée d’accueillir un nombre limité de migrants dès 1998. Avec l’aide du gouvernement, il leur a offert un toit et du travail. Son initiative a permis de rénover les maisons abandonnées du village et de stimuler son économie. Et ce qui était alors un village fantôme est redevenu une bourgade pleine de vie. En tout, environ 450 réfugiés, originaires de plus de 20 pays différents vivent actuellement à Riace, ce qui constitue un quart de sa population. Des ateliers d’artisans ont été inaugurés où les migrants peuvent y gagner un salaire en mettant en avant leurs compétences apprises dans leur pays d’origine. Cependant, le tableau n’est pas tout rose, si pour de nombreux réfugiés, Riace est considéré comme un paradis où il se sentent en sécurité, d’autres arrivés plus récemment rencontrent des difficultés à s’intégrer et peinent à gagner de l’argent pour vivre au quotidien.
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Une famille originaire d’Erythrée dans leur maison de Riace.
Les réfugiés font des petits boulots pour gagner leur vie au quotidien.
Daniel, un migrant du Ghana, participe à des travaux de rénovation.
Mohamed, originaire du Bénin.
Robert, venu du Ghana, pose avec son patron dans un bar du village.
Telahun, venu d’Erythrée, sur la terrasse de sa maison.
Dessins d’enfants de Riace.
Amina, Somalienne de 20 ans, étudie l’italien.
A l’école.
Des réfugiés d’Erythrée dans leur maison.
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