Macron pense « possible de faire avancer les négociations » de paix Russie-Ukraine
Emmanuel Macron a estimé mardi qu’il existait « désormais la possibilité de faire avancer les négociations » de paix entre Russie et Ukraine, à l’issue de rencontres avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine.
Il a également dit croire, à l’issue de sa double visite à Moscou et Kiev, à « des solutions concrètes pratiques » pour aboutir à une désescalade de la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine.
Le président Poutine « m’a dit qu’il ne serait pas à l’origine d’une escalade. Je pense que cela a son importance », a-t-il expliqué.
Le président français a cependant dit vouloir « séparer, à dessein » les « tensions accrues » dans les régions frontalières entre Russie et Ukraine et les échanges entre Russie et Occidentaux sur l’Otan.
Il a noté enfin un engagement russe sur le fait « qu’il n’y aurait pas de base fixe ni de déploiement d’équipements sensibles » au Bélarus où des manoeuvres militaires communes avec la Russie sont prévues jusqu’au 20 février.
« Je crois que ça a été confirmé », a poursuivi M. Macron.
En revanche, il a précisé ne pas avoir obtenu d’engagement sur un retrait des troupes russes de la frontière russo-ukrainienne.
« Nul n’est naïf, les déploiements récents sont liés à une situation de tension. Hier je n’ai pas annoncé quoi que ce soit sur ce sujet. Ce sera le fruit d’un processus que nous avons ouvert », a-t-il détaillé.
Globalement, selon M. Macron, la question de la désescalade dans la région « ne se réduit pas à la question de l’Otan » mais « recouvre d’autres sujets et un processus d’avancées très concrètes ».
« En la matière il nous faut poursuivre le dialogue » avec Vladimir Poutine, a-t-il insisté.
En outre, concernant le conflit entre les forces ukrainiennes et des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, une nouvelle rencontre des conseillers des dirigeants russe, ukrainien, français et allemand aura lieu jeudi à Berlin, faisant suite à leur précédente réunion fin janvier à Paris.
Moscou est largement considéré comme le parrain militaire et financier des séparatistes.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici