L’exil en Ecosse pour Donald Trump ?
La presse écossaise révèle que la veille de la prestation de serment de Joe Biden, le président sortant Donald Trump pourrait se rendre à Turnberry, en Ecosse, où il possède une vaste propriété et un club de golf. L’hypothèse d’un exil pour échapper à la justice américaine refait surface…
Un exil à l’étranger pour le locataire de la Maison blanche qui a perdu les élections de novembre dernier n’est pas à exclure. Voilà plusieurs semaines que cette éventualité est évoquée, mais sans certitude. Or le Scotland’s Sunday Post vient de révéler que, selon une source du secteur de l’aviation, l’aéroport écossais de Prestwick, proche de Turnberry, attendrait un Boeing 757 militaire américain, le 19 janvier, soit la veille de la prestation de serment du nouveau président élu, Joe Biden. Ce 757 pourrait avoir à son bord la famille Trtump. Ni la Maison blanche ni l’aéroport n’ont confirmé l’information. Quoiqu’il en soit, l’absence sur le sol américain du président sortant le jour de la prestation de serment de son successeur serait une première aux Etats-Unis.
Trump est visé par plusieurs enquêtes de fraudes fiscales
En 2016 déjà, Trump lui-même avait évoqué son départ en Ecosse, convaincu qu’il allait perdre face à Hillary Clinton. Il avait alors dit avoir fait affréter un avion privé à l’aéroport de JFK dès le lendemain de l’élection pour l’emmener jouer au golf dans son domaine de Turnberry. Cette fois, sera-t-elle la bonne ? Et pourrait-il y rester en exil ? On sait qu’à New York Trump est visé par plusieurs enquêtes de fraudes fiscales, d’arnaques à l’assurance et de manipulations comptables pour des faits qui datent d’avant son élection et pour lesquels il ne bénéficierait d’aucune immunité. Sans parler des accusations de corruption: entre autres pour acheter le silence de l’actrice de films pornographiques avec qui Trump a eu une relation. Il risque donc jusqu’à une peine de prison.
Le multimilliardaire extravagant conteste toujours la victoire de Biden, prétendant avoir été victime d’une fraude électorale massive qu’il n’a jamais réussi à prouver. On le sait, désormais, prêt à tout, lui qui ne supporte pas de perdre et risque gros devant les tribunaux. S’il se confirme, un exil en Ecosse constituerait une sortie de crise providentielle, surtout pour les Américains, comme l’avait déjà suggéré l’essayiste et bloggeur belge Paul Jorion, dès le 26 septembre dernier sur son site : « Si nous souhaitons que nous soit épargné un coup d’Etat ayant le président actuel à sa tête, il me semble essentiel que lui soit offert une alternative à la longue peine de prison qui lui est maintenant promise, que lui soit garantie l’option de l’exil. » Un présage ?
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