L’armée américaine conserve cinq sites en Allemagne et un en Belgique
L’armée américaine a annoncé vendredi le maintien de six sites qu’elle avait prévu de restituer aux gouvernements allemand et belge, dont la caserne Daumerie à Chièvres, en invoquant « des besoins croissants » sur le théâtre européen.
Un autre site, situé en Allemagne, la Husterhohe Kaserne à Pirmasens, sera transféré aux forces aériennes américaines en Europe et en Afrique. En Allemagne, les cinq sites concernés sont la caserne (Barracks) Barton à Ansbach, les Pulaski et Coleman Barracks, situées respectivements à Kaiserslautern et Mannheim, la Husterhoeh Kaserne à Pirmasens, le dépôt Weilimdorf à Stuttgartet l’Amelia Earhart Center à Wiesbaden, a précisé l’US Army dans un communiqué.
En Belgique, le site que conservera l’armée américaine est la caserne Daumerie à Chièvres, qui abrite, à deux pas de la base aérienne gérée par l’US Air Force in Europe (USAFE), les services de l’U.S. Army Garrison Benelux. Cette installation fournit des services aux forces américaines présentes sur le territoire du Benelux dans la cadre de l’Otan. « Ce site devrait servir de base intermédiaire de rassemblement et aider aux opérations pour le personnel et l’équipement arrivant en Europe », a précisé l’US Army.
La base de Chièvres a notamment servi récemment de site de regroupement pour des hélicoptères américains déployés en Europe dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (OAR) visant à renforcer, par rotations de neuf mois d’unités venues des Etats-Unis, le flanc oriental de l’Alliance atlantique.
L’armée américaine a justifié le maintien de ces six installations, dont la fermeture avait été décidée en 2010 et 2015, par « des besoins croissants » sur le théâtre européen, alors que Washington dénonce régulièrement le comportement « agressif » de la Russie.