Cinq responsables de Crimée sanctionnés pour atteinte à la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine
L’Union européenne a sanctionné lundi cinq personnes impliquées dans des élections en septembre dernier en Crimée, territoire ukrainien annexé illégalement par Moscou en 2014, un acte que le Conseil (États membres) dit ne pas être lié à la situation sécuritaire actuelle en Ukraine.
Les personnes visées sont des membres du parlement (Douma d’État) de la Fédération de Russie, qui ont été élus le 19 septembre dernier pour représenter la péninsule de Crimée et la ville de Sébastopol, ainsi que le chef et un adjoint à la commission électorale de Sébastopol. Ces personnes ont pris part à des actions qui portent atteinte à l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, selon les ministres des Affaires étrangères réunis lundi à Bruxelles.
Les sanctions portent sur un gel des avoirs dans l’Union et une interdiction d’y entrer ou d’y transiter. Elles s’ajoutent à des sanctions prises au long des huit dernières années et qui désormais frappent un total de 193 personnes et 48 entités.
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Cette annonce intervient au plus fort de tensions entre l’Ukraine et la Russie, accusée par les Occidentaux de s’apprêter à envahir l’Ukraine. Mais elle « n’est pas liée à la situation sécuritaire actuelle », selon le communiqué du Conseil. La liste des sanctions prises depuis 2014 dans ce cadre s’est régulièrement allongée ces dernières années.
Les ministres européens ont également ajouté de nouveaux noms à des listes de sanctions visant d’autres pays. C’est le cas pour cinq proches de la famille Assad en Syrie, pour deux groupes et deux personnes associés à AlQaïda et à l’EIIL/Daech opérant en Afghanistan et dans le voisinage, ainsi que pour 22 personnes et quatre entités au Myanmar (Birmanie), dont des ministres du gouvernement.
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