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Biden: une invasion de l’Ukraine reste « possible », mais il faut donner « toutes ses chances à la diplomatie »

Le Vif

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a demandé à son homologue russe Sergueï Lavrov une « désescalade vérifiable, crédible et significative » à la frontière ukrainienne. Une attaque russe contre l’Ukraine reste « tout à fait possible », mais il faut « donner toutes ses chances à la diplomatie », a déclaré de son côté le président américain Joe Biden.

Un début de retrait des soldats russes à la frontière ukrainienne évoqué mardi par Moscou « serait positif » mais « nous n’avons pas vérifié à ce stade » sa mise en oeuvre, a-t-il ajouté, affirmant au contraire que ces troupes, évaluées désormais à « plus de 150.000 », demeuraient dans « une position menaçante ».

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« Blinken a souligné que, si toute nouvelle agression russe contre l’Ukraine engendrerait une riposte transatlantique rapide, sévère et unie, nous restons engagés en faveur d’une voie diplomatique et pensons qu’il reste une possibilité de résoudre la crise pacifiquement », a ajouté le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price après un nouvel appel téléphonique entre les deux ministres.

Antony Blinken a aussi « réitéré » les « inquiétudes persistantes » de Washington sur le fait que « la Russie a la capacité de lancer une invasion de l’Ukraine à tout moment ». Alors que Moscou a dit mardi avoir ordonné un début de retrait des forces russes déployées autour de l’Ukraine, le secrétaire d’Etat américain a « souligné la nécessité de voir une désescalade vérifiable, crédible et significative », selon le communiqué.

Il s’est aussi dit « impatient » de recevoir la « réponse écrite » aux dernières propositions américaines de discussions en matière de sécurité européenne. La Russie a promis de l’envoyer aux Etats-Unis « dans les prochains jours », a relevé le département d’Etat. Les Américains affirment que la Russie, qui a déployé plus de 100.000 militaires à la frontière ukrainienne, peut lancer une invasion d’un jour à l’autre si elle le décide. Moscou dément en avoir l’intention, mais demande notamment la garantie que l’Ukraine n’adhérera pas à l’Otan.

Sergueï Lavrov a de son côté dénoncé la « rhétorique agressive utilisée par Washington », et appelé « à un dialogue pragmatique sur l’ensemble des questions soulevées par la Russie », selon un communiqué russe.

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