Au Népal, c’est la pollution qui contraint à fermer les écoles
Le Népal a ordonné la fermeture des écoles en raison de la pollution atmosphérique, une première pour ce motif dans l’histoire du pays himalayen.
La capitale, Katmandou, enveloppée d’un épais nuage de particules, est actuellement classée parmi les villes les plus polluées au monde, atteignant en fin de semaine dernière des valeurs de plus de 300 à l’indice de qualité de l’air, le plus haut niveau d’alerte.
« Il a été décidé de fermer les établissements d’enseignement jusqu’à vendredi. À notre connaissance, c’est la première fois que les écoles sont fermées à cause de la pollution », a déclaré à l’AFP Deepak Sharma, porte-parole du ministère de l’Éducation.
Le gouvernement a également appelé la population à rester chez elle et à s’abstenir de travaux de construction ou d’incinération d’ordures.
Les experts attribuent cette pollution à l’effet combiné de feux de forêt dans plusieurs parties du pays, et des conditions météorologiques.
La faible visibilité due à la pollution a perturbé les vols à l’aéroport de Katmandou, provoquant des retards de plusieurs heures.
L’aéroport a même été fermé vendredi lorsque la visibilité est tombée à 1.000 mètres, avant de rouvrir le jour même, selon un responsable aéroportuaire.