Coronavirus : Premiers signes de ralentissement de la propagation en Italie
En Italie, où le virus a déjà tué plus de 2000 personnes, les données de la protection civile italienne montrent les premiers signes de ralentissement de la propagation du virus, et particulièrement dans les premières régions du nord du pays entrées en confinement.
Même si la situation reste tragique, et que les hôpitaux sont toujours à genoux, le quotidien français Le Monde fait état d’une lueur espoir : depuis deux jours la courbe de progression du virus semble enfin ralentir dans le nord. Si la tendance se poursuit, c’est une bonne nouvelle, car elle montre les bienfaits du confinement de la population, une mesure décrétée par un nombre croissant de pays européens.
Amélioration à moyen terme
Attilio Fontana, le gouverneur de la région Lombardie, la région la plus touchée par la pandémie, a annoncé sur la chaîne d’information Sky TG 24 que la progression du virus « n’est plus exponentielle ». Si cette inversion laisse espérer une amélioration à moyen terme, la situation actuelle demeure terrible.
Toujours selon Le Monde, les scientifiques, qui se basent sur des modèles de calculs, craignent que le bilan s’alourdisse encore considérablement au cours des prochaines semaines. Ils s’attendent à dépasser la barre des 3000 morts mercredi ou jeudi.
Le confinement commence à porter ses fruits
Cependant, le nombre de cas confirmés progresse moins vite. Ainsi, selon le bilan de la protection civile relayé par Le Monde, l’Italie compte désormais 28 114 cas, mais lundi, la croissance était de 13 %, contre 17 % dimanche et 19 % samedi. Même si désormais, on ne teste que les patients hospitalisés, c’est une tendance encourageante qui démontre les bienfaits du confinement. C’est en effet en Lombardie, en Emilie-Romagne et en Vénétie, les régions placées en confinement depuis le 8 mars, que la propagation ralentit le plus.
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