Poutine n’ira pas à la COP26, mais assure que le dossier climatique reste une « priorité »
Le président russe Vladimir Poutine n’ira pas à Glasgow pour la COP26, la conférence mondiale sur le climat, a annoncé mercredi le Kremlin tout en assurant que le dossier climatique restait une « priorité » pour la Russie.
« Malheureusement, Poutine n’ira pas non plus à Glasgow », a indiqué son porte-parole Dmitri Peskov, alors que la veille il avait annoncé que le dirigeant russe n’irait pas assister au G20 en Italie.
« La problématique (du changement climatique) qui est à l’agenda à Glasgow est néanmoins une des plus grandes priorités de notre politique étrangère », a affirmé M. Peskov, ajoutant que la Russie serait représentée à la COP26 sans apporter d’autres précisions.
M. Poutine a annoncé mi-octobre que la Russie, un des plus gros pollueurs au monde, visait la neutralité carbone d’ici 2060.
Le quotidien Kommersant avait révélé début octobre que le gouvernement russe préparait une nouvelle stratégie environnementale avec des mesures plus musclées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon ce plan, Moscou viserait à réduire ses émissions de près de 80% d’ici 2050, notamment en abandonnant progressivement le charbon comme source d’électricité au profit de davantage d’énergie nucléaire, entre autres.
Les thématiques environnementales n’ont fait irruption que tardivement dans les discours officiels en Russie, un des principaux producteurs d’hydrocarbures du monde.
M. Poutine a longtemps minimisé le rôle de l’humain dans le changement climatique, mais il s’est récemment montré plus engagé sur le sujet, notamment du fait de la multiplication de catastrophes naturelles –comme des incendies records– dans son pays.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici