Les bons réflexes face aux chenilles processionnaires
Au regard de leur expansion sur le territoire wallon depuis 2018, le Service public de Wallonie (SPW) a tenu à rappeler mercredi les bons réflexes à avoir face aux chenilles processionnaires.
Il s’agit d’abord d’identifier si l’on est bien en présence de ce type de chenilles. Celles-ci s’alimentent sur des chênes, se déplacent en file et constituent un nid soyeux. Si au moins deux de ces trois caractères sont réunis, il s’agit certainement de chenilles processionnaires du chêne, l’espèce présente en Wallonie.
« Les poils microscopiques urticants émis par ce type de chenilles sont très dangereux et peuvent être emportés par le vent », souligne Quentin Leroy, entomologiste au SPW. « En touchant les chenilles, en inhalant leurs poils ou en étant en contact avec des objets contaminés, la personne va développer une éruption cutanée douloureuse avec apparition de plaques rouges et de fortes démangeaisons. Les symptômes peuvent aussi être d’ordre respiratoire et aller jusqu’au choc anaphylactique avec danger de mort. »
Une intervention médicale est souvent nécessaire. En cas de symptômes aigus, il est recommandé de faire appel aux services d’urgences (112) ou au centre antipoison (070/245.245). Les animaux comme les chiens sont également concernés.
Lorsqu’un nid de chenilles processionnaires est repéré sur un terrain privé, il appartient au propriétaire de contacter une société spécialisée afin de le faire détruire à ses frais. Il lui est aussi demandé de prévenir la commune.
Si le nid se trouve sur l’espace public, le risque devra être évalué par la commune en fonction de la situation du foyer, de la fréquentation du site et du risque de contact pour le public. En cas de risque trop élevé, les chenilles devront être détruites ou évacuées par des professionnels. Il est toutefois impossible de procéder de la sorte en forêt, où les foyers peuvent parfois être très nombreux.