Un documentariste canadien dénonce la pollution des chewing-gums dans son nouveau film. Selon lui, ils seraient le deuxième déchet le plus produit sur la planète.
« Dark Side of the Chew« , c’est le nom du documentaire d’Andrew Nisker qui va bientôt être projeté au Festival International du Film d’Environnement (FIFE) à Paris. Il y dénonce la pollution engendrée par les chewing-gums. Interviewé par le site 20minutes.fr , il affirme : « L’impact des chewing-gums sur l’environnement est énorme: c’est le second déchet le plus produit sur la planète, après les mégots« .
Et pour cause, selon Consoglobe, le chewing-gum met 5 ans à disparaitre dans la nature. En effet, la gomme à mâcher est loin d’être biodégradable, principalement à cause de sa composition chimique. Les tout premiers chewing-gums du monde étaient naturels. Aujourd’hui, la plupart des chewing-gums sont constitués à partir de dérivés du pétrole. On trouverait près de 100 ingrédients chimiques dans les chewing-gums.
C’est devenu un problème de pollution important dans toutes les grandes villes du monde. La ville de Londres par exemple dépense plus de six millions d’euros par an pour déloger les chewing-gums de ses rues.
Retour au chewing-gum naturel
Mais tout espoir n’est pas perdu. Parmi tous les chewing-gums présents sur le marché, il y en a un qui essaie de percer, relate le site 20minutes.fr : Chicza, un chewing-gum naturel fabriqué par un groupement de coopératives mexicaines. Il est composé du chicle, une gomme naturelle, de sirop d’agave et d’arôme de plantes. Ce chewing-gum est fabriqué à partir de méthodes ancestrales et naturelles. En plus de créer de l’emploi dans la région, ce chewing-gum ne met que quelques semaines à se décomposer. Et selon le documentariste Andrew Nisker, c’est peut-être là la seule solution au problème de pollution des chewing-gums.
