Huit gestes pour réduire son empreinte écologique
Si vous faites partie des particuliers cherchant à limiter leur empreinte carbone, alors réjouissez-vous. Un groupe de chercheurs suédois a identifié les quatre mesures individuelles les plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique, auxquelles nous ajoutons quelques conseils pour réduire votre empreinte carbone sur Internet.
La première mesure est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, c’est le régime alimentaire végétarien. Ce dernier aide à la diminution de la production de viande, et donc de la quantité de méthane rejetée par les animaux, notamment par les vaches. Mais il permet aussi de limiter la déforestation, ainsi que le gaspillage et la pollution de l’eau.
Réduction de CO2 estimée : 0.8 tonne par an
La seconde mesure parait tout à fait logique, il est conseillé d’éviter de voyager par avion. En effet, sur le court terme, l’avion reste le moyen de transport le plus polluant, avec ses émissions de CO2, plus les trainées de condensation ou les oxydes d’azotes.
Réduction de CO2 estimée : 1.6 tonne par voyage (en moyenne)
La troisième mesure est de ne pas posséder de voiture. Car si l’avion est le plus polluant sur le court terme, la voiture le détrône sur le long terme. Les particules de pollution finissent par se dissiper avec le temps, mais le CO2 rejeté par les voitures est plus important et reste dans l’atmosphère plus longtemps que tout autre gaz.
Réduction de CO2 estimée : 2.4 tonnes par an
Enfin la quatrième mesure , et celle qui sera la plus bénéfique à la planète : Faire moins d’enfants. Si cela peut vous faire sourire, sachez que selon l’étude; « Une famille américaine qui choisit d’avoir moins d’enfants contribue au même niveau de réduction des émissions de CO2 que 684 adolescents qui décident de recycler systématiquement leurs déchets pendant le restant de leur vie ».
Réduction de CO2 estimée : 58.6 tonnes par an
D’autres solutions, un peu moins radicales, peuvent vous permettre de limiter votre empreinte carbone, notamment lors de votre utilisation d’internet.
« Vous avez 956 e-mails non lus dans votre boite de réception » Si ce message vous est familier, savez-vous pour autant qu’il est synonyme de pollution ? En effet, surfer sur Internet provoque aussi des émissions de gaz à effet de serre.
Quelles solutions possibles ?
Régulièrement supprimer ses e-mails : Quand on sait que pour chaque e-mail stocké, on génère 10g de CO² par an, le calcul est vite fait, et devient effrayant. Car comme tout ce qui passe par internet, cela engendre l’utilisation de data centers, qui consomment énormément d’électricité, pour assurer l’allumage des machines mais aussi leur refroidissement.
Limiter les destinataires d’un e-mail : L’envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions équivalentes à 180 kg de CO², ce qui équivaut à plus de 1000 km parcourus en voiture selon une étude de l’ADEME (Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
Limiter l’usage des moteurs de recherche : Un internaute réalise en moyenne 949 recherches internet par an, ce qui équivaut à l’émission de 287 600 tonnes de CO², soit 1.5 millions de km parcourus en voiture (toujours selon l’étude de l’ADEME). Tentez d’enregistrer les sites que vous consultez fréquemment dans vos favoris.
Limiter l’usage du Cloud : Si il parait sans impact, il ne faut pas oublier que le stockage en ligne de nos photos et autres documents engendre des communications de données entre nos appareils et les serveurs, ce qui consomme de l’énergie et l’utilisation de data centers.
Des réflexes à adopter au plus vite à l’heure où le bilan carbone d’Internet devrait dépasser celui du secteur de l’aviation d’ici 2020
Eléonore Loisel
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