Vers davantage de présentiel dans l’enseignement supérieur flamand à partir du 15 mars
Si les chiffres de la pandémie se maintiennent, les hautes écoles et les universités néerlandophones pourront organiser davantage de cours en présentiel à partir du lundi 15 mars.
Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) a annoncé cette perspective mardi à l’issue d’une concertation avec les représentants des étudiants (Vlaamse Vereniging van Studenten, VVS), des universités (Vlaamse Interuniversitaire Raad, VLIR) et des hautes écoles (Vlaamse Hogenscholenraad). D’ici là, les mesures strictes restent d’application.
« Ceci n’est pas encore la grande réouverture », a souligné Ben Weyts. « Mais c’est une perspective positive pour chaque étudiant et une première étape qui, nous l’espérons, en appellera d’autres. »
Depuis le mois d’octobre, des mesures strictes sont en vigueur pour plus de 270.000 étudiants. Et depuis fin novembre, seuls les travaux pratiques essentiels et certaines activités spécifiques destinées aux étudiants de première année peuvent être organisées. Des lieux d’étude au calme peuvent également être ouverts. Mais un maximum de 10% de la capacité du campus peut être utilisé.
Les mesures pourraient donc être assouplies à partir du 15 mars.
L’objectif est d’autoriser les étudiants à suivre un enseignement en présentiel pendant deux demi-journées ou une journée complète par semaine. Si la tendance à la baisse des chiffres de l’épidémie de Covid-19 se poursuit, 20% de la capacité du campus pourraient être utilisés, au lieu de 10%. Les étudiants pourraient cependant continuer à opter pour l’enseignement à distance s’ils le souhaitent.
Par ailleurs, le ministre Weyts et les représentants des étudiants et des établissements d’enseignement supérieur continuent de plaider pour une légalisation du concept de « bulle du kot ». « Cela apportera de la clarté aux étudiants, aux propriétaires et aux forces de l’ordre », indiquent-ils.
Côté francophone, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), avait annoncé vendredi dernier travailler à un plan de reprise des cours en auditoire dès mars « si la situation sanitaire le permet », assurant que « la détresse morale des étudiants » était son « inquiétude principale. »