Variants, vaccination, immunité collective: la Belgique atteint l’équilibre, mais un équilibre encore fragile
La situation épidémiologique actuelle en Belgique, même si elle a atteint un certain équilibre fragile, n’est « pas du tout » similaire à celle de juin et juillet 2020, qui avait permis d’entamer une nouvelle phase de déconfinement, a souligné lundi le porte-parole interfédéral Covid-19 Yves Van Laethem.
Si la Belgique « a trouvé un bon équilibre » et « fait mieux que d’autres pays voisins », la situation reste fragile, pouvant encore « pencher des deux côtés », a averti l’expert lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Actuellement, environ 6% des personnes infectées sont hospitalisées. Les admissions à l’hôpital oscillent entre 100 et 150 par jour, loin donc des 10 à 50 du mois de juin.
Le nombre de patients en soins intensifs se situe autour des 300, avec une légère remontée depuis une à deux semaines.
u003cstrongu003eu0022Les soins de santé ne sont pas saturés mais il faudrait peu de choses pour que la situation s’inverseu0022u003c/strongu003e
En outre, une immunité collective n’est pas encore atteinte, avec environ seulement 20% de la population qui présentent des anticorps, même si la vaccination fera monter cette immunité. Si la courbe augmente, « des mesures beaucoup plus sévères seront nécessaires » et elles devront être maintenues plus longtemps, a souligné Yves Van Laethem.
« D’une part les conditions météo devraient s’améliorer et nous permettre plus de vie à l’extérieur. D’autre part on va arriver dans les semaines qui viennent à une accélération nette de la quantité des vaccins qui va nous parvenir » pour mener une campagne de vaccination permettra de couvrir toute la tranche fragile des plus de 65 ans et des personnes à risque, a-t-il par ailleurs rappelé.
L’impact du variant britannique, qui représente 37 à 40% des souches présentes en Belgique, croisé à celui de la vaccination, sera « extrêmement important » pour la suite mesures, a conclu le porte-parole interfédéral Covid-19.