Une solution rapide est promise aux problèmes administratifs des réfugiés ukrainiens à Anvers
Le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, promet que les listes d’attente au sein de l’administration pour les réfugiés ukrainiens dans la Ville seront traitées « dans les prochains jours », a-t-il déclaré jeudi lors de l’émission Terzake. M. De Wever a rejeté les accusations selon lesquelles Anvers a réagi trop lentement à l’afflux de réfugiés venant d’Ukraine.
L’administration de la ville d’Anvers a dû traiter 3.000 dossiers de réfugiés ukrainiens ces dernières semaines et le traitement de ces dossiers est souvent difficile, ce qui a entraîné de longues listes d’attente. Un certain nombre de témoignages critiques de familles d’accueil qui reçoivent des Ukrainiens ont été diffusés sur Terzake.
Le bourgmestre Bart De Wever ne nie pas l’existence de problèmes administratifs, mais attribue cela au fait que la responsabilité de l’accueil des réfugiés a été confiée directement aux villes et aux communes. « Je l’ai dit dès les premiers jours. Nous aurions dû opter pour un accueil de façon collective comme le font les Pays-Bas. Offrir un statut social qui donne droit à un revenu d’intégration était également une erreur. Cela entraîne un afflux chaotique (des réfugiés) », a déclaré M. De Wever.
Selon M. De Wever, Anvers a dû accueillir 3.000 réfugiés en quelques semaines. « Nous savions ce qui allait se passer à Anvers, mais nous ne pouvons pas faire de miracles. Les problèmes étaient inévitables », a déclaré le bourgmestre anversois. M. De Wever estime qu’Anvers n’a pas réagi trop tard ou trop lentement. Selon lui, la Ville et les services concernés se sont immédiatement mis au travail, mais face à cet afflux important, il était tout simplement impossible de traiter les dossiers plus rapidement.
M. De Wever promet toutefois que les problèmes administratifs actuels seront réglés rapidement. « Il est vrai qu’il y a de gros problèmes administratifs en ce moment. Nous allons les résoudre. Toutes les personnes concernées seront contactées. Nous allons envoyer les documents nécessaires par voie numérique afin que ces personnes puissent réclamer un revenu d’intégration et que les personnes qui hébergent les gens puissent également demander une compensation raisonnable », a-t-il conclu.