Une réunion interministérielle consacrée jeudi aux violences faites aux femmes
Un groupe de travail interministériel sur la question des violences faites aux femmes, dans le cadre de l’actuel confinement lié à la pandémie de Covid-19, va se réunir sous peu, avec une première vidéoconférence de coordination le 2 avril (jeudi prochain), communique dimanche la secrétaire d’État bruxelloise en charge de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou (PS).
L’objectif de la première réunion, avec des représentants des 12 ministres de la Conférence Interministérielle « Droits des femmes », sera de « faire un premier point tant en matière de prévention, d’information, d’accompagnement et de protection des victimes, que de répression et de suivi des auteurs ».
Depuis que le coronavirus a bouleversé le rythme quotidien de nombreux citoyens, des experts et acteurs de terrain s’inquiètent, avertissant que le confinement qui oblige les ménages à cohabiter de manière permanente est un contexte propice à une augmentation des violences conjugales et intrafamiliales.
« Quand les victimes sont confinées avec leurs abuseurs, signaler ces violences peut devenir extrêmement difficile », ajoute dimanche Nawal Ben Hamou, qui est présidente de la récente Conférence Interministérielle « Droits des femmes ». « Nous devons donc (…) développer des formes d’intervention et de soutien coordonnées afin d’assurer, partout en Belgique, une protection optimale des femmes victimes de violences domestiques. (…) L’objectif est ici d’analyser les actions spécifiques qui ont été développées ou qui devraient l’être à l’échelle nationale », ajoute-t-elle.
Les douze ministres de la Conférence interministérielle « Droits des femmes » sont Nawal Ben Hamou pour la Région bruxelloise, Sophie Wilmès, Koen Geens, Maggie De Block et Nathalie Muylle à l’échelon fédéral, Christie Morreale pour la Wallonie, Pierre-Yves Jeholet et Bénédicte Linard pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Antonios Antoniadis pour la Communauté germanophone et Bart Somers, Zuhal Demir et Wouter Beke pour la Flandre.