Un nombre limité d’usagers et des distances obligatoires à bord des transports en commun
Les transports en commun continuent de fonctionner en ces temps de coronavirus, étant considérés comme un service essentiel nécessaire aux besoins de la population. La pandémie, et le fait que de nombreux citoyens vont simplement rester chez eux dans les prochaines semaines, ont cependant des conséquences sur leurs services. Aussi bien à la Stib qu’aux TEC, on maintient la circulation tout en insistant sur l’importance de rester à l’écart les uns des autres à bord.
A Bruxelles, on apprend à la Stib qu’un grand nombre de membres du personnel sont absents pour cause de maladie. Il y a actuellement « un absentéisme de 30% », signale une porte-parole mercredi.
Il est en effet conseillé, dès l’apparition de symptômes et même si l’on n’est pas certain d’être porteur du coronavirus, de rester chez soi pour éviter toute possible contamination des autres.
Au niveau du service aux usagers, « toutes les lignes » sont cependant exploitées, assure la société bruxelloise de transports en commun. Les fréquences de passage pourraient cependant être adaptées, elles étaient d’ailleurs moindres (2/3 environ) dès mercredi.
En Wallonie également, les services des TEC sont maintenus, sur toutes les lignes, même s’il y a certains retards dûs à l’absence pour maladie de quelques chauffeurs. Stéphane Thiery, porte-parole des TEC, parle mercredi d’une moyenne de 85% de l’offre régulière assurée pour l’instant. « Nous verrons dans les prochains jours comment la situation évoluera, entre autres parmi nos 3.800 conducteurs qui ne sont bien sûr pas à l’abri d’être touchés » par le coronavirus, mais la société est prête, avec déjà des « plans de continuité » qui seront activés si besoin en est, assure-t-il.
Si les bus et trams roulent à travers la Wallonie, les guichets « Espaces TEC » sont en revanche fermés depuis ce mercredi midi.
Pour protéger autant que possible le personnel mais aussi les usagers, des mesures de distanciation sociale sont introduites à bord des véhicules de transport, aussi bien à la Stib qu’aux TEC. Désormais, le nombre de personnes à bord sera ainsi limité, pour respecter la distance d’1,5m au minimum à maintenir entre chacun. « Cela ne devrait pas poser problème, vu la forte diminution du nombre de voyageurs », observe Stéphane Thiery.
On parle aux TEC de 10 à 12-13 personnes par bus maximum (en fonction du bus, normal ou articulé), auxquels on demande de n’occuper qu’une banquette sur deux. A la Stib, cela correspond à une vingtaine de personnes par tram, entre 5 et 12 par bus (en fonction du type de véhicule) et entre 60 et 80 par métro. Pour bien se répartir, il est mieux de s’asseoir en quinconce.
On ne peut plus acheter de titre de transport à bord, et aussi bien la Stib que les TEC demandent de ne pas utiliser la porte avant des véhicules. Dans les véhicules TEC, la validation n’est temporairement plus obligatoire, même si chaque passager doit bien sûr avoir un titre de transport valable.
Les usagers sont encouragés à ne pas se déplacer si ce n’est pas essentiel, et à privilégier les heures creuses.
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