Tests salivaires de l’ULiège pour les 600 maisons de repos
L’Université de Liège a passé un accord avec la Région wallonne pour protéger les résidents des maisons de repos face au Covid-19. Tous les dix jours, les résidents ainsi que le personnel des 600 maisons de repos wallonnes pourront réaliser un test salivaire, rapportent les titres Sudpresse mardi.
L’accord a été passé entre le gouvernement wallon, porté par la ministre de la Santé Christie Morreale (PS), et l’Université de Liège qui a développé ces tests salivaires.
Fabrice Bureau, vice-recteur à la recherche et l’un des créateurs du test salivaire, indique qu' »il s’agit de protéger des personnes à risque fortement touchées lors de la première vague de l’épidémie ».
Tous les dix jours, les 47.000 résidents et membres du personnel pourront réaliser un test salivaire afin de détecter la présence éventuelle du virus dans les maisons de retraite. « La Région wallonne va supporter l’entièreté des coûts sans faire appel à l’Inami. De notre côté, nous avons également resserré les prix », ajoute le professeur en médecine vétérinaire.
Dans les prochaines semaines, la capacité de production des tests salivaires devrait s’accroître afin de réaliser un dépistage dans les maisons de repos tous les sept jours. Des machines supplémentaires ainsi que du personnel seront mis à disposition. « Ce que nous réalisons est inouï. Je ne sais même pas si certains font plus que nous dans le monde », pointe le vice-recteur.
Lundi, La Dernière Heure et L’Avenir indiquaient aussi que le recteur de l’Université de Liège avait fait part à la communauté universitaire que la campagne de tests de screening était suspendue afin de rendre un maximum de capacité disponible, en particulier pour protéger les résidents des maisons de retraite.