Sophie Wilmès à Davos: « Nous devons montrer que le business est toujours ouvert »
La Première ministre belge Sophie Wilmès a débuté sa mission mardi matin au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, en rencontrant Carlos Brito, le PDG d’AB Inbev. « Une rencontre agréable », selon ce dernier. Pour Mme Wilmès, il est important de représenter la Belgique au sein de cette « ruche de politiques, de responsables économiques, d’entreprises, d’académiciens et d’ONG ». « Nous devons montrer que le business est toujours ouvert », malgré que le plat pays soit en affaires courantes depuis plus d’un an.
Sophie Wilmès considère qu’il est crucial d’être représenté à la réunion annuelle des puissants du monde. La Belgique, dont l’économie est très « ouverte aux investissements étrangers, doit exister sur la scène internationale ». Malgré les affaires courantes, « le business est toujours ouvert, on continue de travailler, l’économie continue de fonctionner », martèle la Première ministre. « Nous sommes toujours déterminés à faire avancer le pays, l’économie, dans l’intérêt des citoyens », a-t-elle assuré avant d’aller écouter le discours très attendu du président américain Donald Trump.
Le Forum est l’occasion de faire du « speed dating », selon les mots de Mme Wilmès, ce qu’elle a fait en rencontrant le PDG d’AB Inbev mardi matin. « Inbev emploie plus de 3.300 personnes, il est donc logique de rencontrer (son CEO) régulièrement », souligne-t-elle. « Cela sert l’avenir du pays. »
« Fondamental d’impliquer la société civile »
Le 50e Forum économique mondial de Davos a démarré mardi matin avec le changement climatique dans toutes les têtes. « There is no planet B », avertit un message écrit dans la neige à l’entrée de la station de ski perchée dans les Alpes suisses. Les ONG ont été invitées à prendre part aux discussions, habituellement réservées aux responsables d’entreprises et politiques. « C’est fondamental d’impliquer la société civile qui nous a montré, en descendant dans les rues, qu’elle veut être partie prenante », abonde Sophie Wilmès.
Elle a d’ailleurs demandé un rendez-vous avec Oxfam, qui vient de sortir un rapport sur les extrêmes caractérisant la situation socio-économique des individus à l’échelle mondiale. Il souligne notamment que les 2.153 milliardaires de la planète possédaient en 2019 plus de richesses que 4,6 milliards de personnes, soit 60% de la population mondiale.