Siège de la police fédérale: les appels d’offres étaient transparents
« Tant l’achat que la vente et la location de la Cité administrative de l’Etat à Bruxelles se sont déroulés en toute transparence et selon les règles en vigueur à l’époque », a indiqué dimanche l’agence immobilière néerlandaise Breevast en réaction à un article paru dans le quotidien De Tijd notamment.
Le quotidien économique soutenait dans un article que les autorités fédérales ne disposaient ni des moyens ni des procédures pour mener à bien d’importants projets immobiliers. Le siège de la police fédérale qui se situe dans l’ancienne Cité administrative de l’Etat aurait ainsi coûté des dizaines de millions en trop au contribuable. « A cause de ce gâchis, un seul promoteur immobilier a pu tirer son épingle du jeu. » Bénéficiant d’un monopole de facto, il a pu réclamer un loyer trop élevé, etc…
Breevast détenait à l’époque 60% de la Cité administrative tandis que les 40% restants se trouvaient entre les mains d’Immobel et les procédures se sont déroulées correctement, selon l’agence immobilière néerlandaise. La joint venture avec Immobel a ainsi remporté l’appel d’offres lancé par la Régie des Bâtiments. En outre, il n’y avait pas que la police fédérale qui était intéressée par la location du bâtiment, la Commission européenne avait également marqué son intérêt, ajoute la société néerlandaise.
« Il est donc évident que tant la vente que l’appel d’offres se sont déroulés en toute transparence et que plusieurs parties y ont répondu », ajoute Henk Brouwer, le directeur de Breevast. De même, le réaménagement de la Cité administrative pour la police fédérale s’est déroulé, selon l’entreprise néerlandaise, « conformément aux contrats passés avec la Régie des Bâtiments ».