Réfugiés ukrainiens: Jambon réclame un « cadre de directives plus contraignant » pour les CPAS
Le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) a demandé dimanche au gouvernement fédéral de fournir un « cadre plus contraignant » sur la manière dont les CPAS doivent traiter l’octroi du revenu d’insertion des réfugiés ukrainiens.
Le droit à un Revenu Minimum d’Insertion pour les réfugiés ukrainiens fait l’objet de nombreuses discussions depuis une semaine. En raison de leur statut protégé, les réfugiés en question ont droit à un soutien financier sous la forme d’un revenu de subsistance.
En début de semaine, la ministre fédérale de l’Intégration sociale et de la Lutte contre la pauvreté Karine Lalieux (PS) a clairement indiqué qu’il appartenait aux CPAS de déterminer le type et le montant de l’aide accordée à un réfugié.
Selon le ministre-président flamand Jan Jambon, dont la formation politique est dans l’opposition à l’échelon fédéral, le gouvernement De Croo se défausse trop facilement sur les autorités locales. Il demande donc des directives plus contraignantes sur lesquelles les CPAS peuvent se baser. « J’espère qu’un meilleur cadre de directives sera élaboré pour les CPAS », a affirmé M. Jambon au cours de l’émission « De Zevende Dag » (Eén-VRT).
Au cours de la même émission, la bourgmestre de Bree, Liesbeth Van der Auwera (CD&V), et l’échevin anversois de l’enseignement Jinnih Beels (Vooruit), ont indiqué pour leur part qu’un tel cadre existait déjà. À leurs yeux, les CPAS doivent surtout communiquer clairement. « C’est comme si nous devions nous occuper de réfugiés pour la première fois », a commenté Liesbeth Van der Auwera. « Ces réfugiés sont ici depuis dix jours maintenant. Le cadre existe déjà et il est clair« , a-t-elle ajouté.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici