Plus de la moitié des Belges ont été victimes de comportements agressifs au volant
Les violences physiques entre automobilistes sont en augmentation depuis 2017, ressort-il d’une étude publiée lundi par l’Institut Vias pour la sécurité routière. Au total, plus de la moitié des Belges (54%) disent avoir été victimes de comportements agressifs au volant au cours de l’année écoulée.
En outre, 7% des conductrices et conducteurs interrogés dans les trois Régions déclarent avoir subi des violences physiques, contre 2% en 2017.
Une personne interrogée sur 15 (6,5%) affirme être déjà descendue au moins une fois de voiture pour s’expliquer avec un autre conducteur. Un phénomène qui a connu une hausse de 4% en cinq ans. Ce type de comportement est plus fréquent en Wallonie, où un automobiliste sur dix se dit concerné, et à Bruxelles, où près d’un automobiliste sur huit serait déjà sorti de son véhicule pour manifester son mécontentement.
« Descendre de voiture pour s’expliquer avec un autre conducteur n’est jamais une bonne idée et les conséquences peuvent être désastreuses », avertit Vias en cette Semaine internationale de la courtoisie au volant. « En toutes circonstances, il faut se rappeler que le bon sens, le civisme et la courtoisie sont tout aussi indispensables que le code de la route pour que les relations entre usagers se passent au mieux. En plus, la courtoisie est contagieuse et incite les autres usagers à adopter des gestes bienveillants. »
L’oubli du clignotant, l’utilisation du GSM au volant et le fait de s’engager dans un carrefour encombré au risque de bloquer les autres usagers sont les trois comportements qui irritent le plus les automobilistes du pays.
Les personnes agressives dans la circulation ont été plus souvent impliquées dans un accident au cours des trois dernières années (61%) que les automobilistes qui le sont rarement ou jamais (39%), note par ailleurs Vias.
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