Mesures covid : une vingtaine de propriétaires de bowling lancent une procédure au Conseil d’État
Parmi le secteur obligé de fermer suite à l’annonce du dernier Comité de concertation, la Fédération Sportive belge de Bowling souligne le fait que cette pratique est officiellement reconnue comme un sport et donc que la fermeture des centres de bowling n’est pas légitime.
Vingt-cinq propriétaires de centres de bowling, soutenus par la Fédération Sportive belge de Bowling (FSBB), ont lancé jeudi une procédure officielle auprès du Conseil d’État contre la fermeture obligatoire de leur activité, actée lors du Comité de concertation du 22 décembre. La Fédération souligne que le bowling est reconnu officiellement comme un sport de compétition et parle de « discrimination », la pratique des sports en intérieur étant toujours autorisée.
« Officiellement, les joueurs professionnels sont toujours autorisés à s’entraîner dans les salles, mais de nombreux centres n’ouvrent tout simplement pas car cela ne génère pas assez de revenus », explique Marc Beaufays, secrétaire général de la FSBB et président de Bowling Vlaanderen.
Une enquête menée dans une cinquantaine de salles de bowling flamandes montre qu’un certain nombre d’infections au coronavirus y ont été enregistrées, « mais que seules trois d’entre elles étaient probablement liées à la pratique du bowling », précise le secrétaire général de la Fédération. « Nous ne comprenons donc toujours pas pourquoi les salles de bowling sont visées. » Après avoir attendu quelques jours pour donner l’occasion aux responsables politiques de revenir sur leur décision, à la suite de la victoire du secteur culturel mardi, la Fédération a elle aussi entamé une procédure au Conseil d’État.