Maxime Prévot. © Belga

Maxime Prévot (CDH): « Quand on fait n’importe quoi, on devient n’importe qui »

Olivier Mouton Journaliste

Le président humaniste attaque vivement son homologue libéral… sur fond d’une rivalité exacerbée par l’exclusion du CDH de la Vivaldi et les désaffections à la Ville de Bruxelles.

Maxime Prévot, président du CDH, était remonté ce matin sur la RTBF, alors que les négociations de la Vivaldi tavèrsent une période de turbulence. « Je ne suis pas autour de la table, dit-il. Je ne peux pas donner des bons et mauvais points aux uns et aux autres. Mais il y a des attitudes récurrentes. Quand on fait de la politique, on aime les médias, mais il faut résister à la tentation de sauter sur tout ce qui bouge pour faire parler de soi. À force de faire n’importe quoi on devient n’importe qui. »

Une façon de critiquer Georges-Louis Bouchez, dont il n’a toutefois pas cité le nom. Et une allusion remarquée à Rémi Gaillard, vidéaste et activiste de la cause animale français qui avait pris cette phrase pour slogan.

https://twitter.com/Gauvain_D_Santo/status/1307930992812924929Gauvain Dos Santoshttps://twitter.com/Gauvain_D_Santo

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Le président humaniste commente encore, toujours sans le citer, l’interview accordée par son homologue libéral au magazine Humo, en pleine dernière ligne droite des négociations: « Faire des interviews, pendant des négociations qui doivent se faire discrètement pour aboutir, vise à donner des gaffes à des potentiels partenaires. C’est un problème de loyauté et de maturité.

Maxime Prévot a, au moins, une double raison d’en vouloir fortement à Georges-Louis Bouchez. D’une part, le CDH a été écarté de la Vivaldi parce que, dit-il, les autres partis francophones ne voulaient pas de lui (ou du moins, ne voulaient pas lui donner un ministre).

D’autre part, le MR a repris une opération de débauchage d’élus du CDH après le passage de trois d’entre eux chez les libéraux à la Ville de Bruxelles, dont l’ancien échevin Bertin Mampaka, la semaine dernière. Cette opération ‘débauchages’ s’inscrit dans la grande tradition des Michel-Reynders, qui tentent depuis vingt ans de « manger le PSC-CDH » pour devenir le premier parti francophone.

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