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Marc Van Ranst aurait pu être ministre, mais…. c’est tout comme (analyse)

Olivier Mouton Journaliste

Le virologue reconnaît qu’il avait été contacté par le SP.A pour être ministre. Ce fut finalement Frank Vandenbroucke, mais cela n’empêche pas l’expert d’être encore plus influent.

Pour le magazine flamand Humo, c’est l’homme de l’année. Marc Van Ranst, le virologue de la KULeuven, aura incontestablement marqué 2020 de son empreinte. Omniprésent dans les médias, suivi par plus de 100000 personnes sur Twitter (!), cet expert est devenu l’un des oracles de la crise du coronavirus. Avec des accents plutôt alarmistes, tantôt dénoncés, tantôt reconnus comme visionnaires par les acteurs politiques.

Ce scientifique en impose et n’hésite pas à exprimer des opinions politiques fortes, comme quand il s’en prend de façon virulente aux nationalistes de la N-VA: il a régulièrement croisé le fer avec Theo Francken, devenu son meilleur ennemi, ou Jan Jambo, avant d’apaiser les relations avec eux. Plus souvent son expaspération à l’égard de ceux qui ne respectent pas les règles sanitaires.

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Le coeur de Marc Van Ranst bat à gauche, c’est une évidence, et on a souvent évoqué une possible implication de sa part en politique – ce qu’il a toujours réfuté avec un sourire. Dans l’entretien qu’il a accordé à Humo pour son élection en tant qu’homme de l’année, il ne conteste toutefois pas avoir été approché pour uen carrière ministérielle. « Si Conner Rousseau (président du SP.A – Ndlr) m’a demandé de devenir ministre? Nous en avons parlé », souligne-t-il.

« J’ai appris à ne rien exclure, souligne-t-il encore, et je n’ai certainement pas l’impression que je ne pourrais pas le faire. » Ce disant, il econnaît une forme d’arrogance. Marc Van Ranst défend en outre des politiques trop souvent décriés: « Les politiques sont souvent raillés, accusés et vomis. Je trouve que c’est une situation dangereuse. Cela ne mènera pas, à terme, à une meilleure gestion. »

Figuant parmi les conseillers du gouvernement Wilmès, puis écarté, Marc Van Ranst est redevenu en odeur de santé auprès du nouveau ministre Frank Vandenbroucke, finalement choisi par Conner Rousseau pour le poste. Il a son oreille attentive et le gouvernement De Croo suit pratiquement à la lettre son approche prudente de la situation sanitaire. Les deux hommes forment pratiquement un tandem et le Premier ministre leur fait une grande confiance.

Depuis la rentrée de septembre, le virologue a d’ailleurs adopté un ton plus modéré à l’égard du monde politique, se contentant d’attaquer avec force l’extrême droite.

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