Les masques belges défectueux apparaissent dans les alertes UE de produits dangereux
Près d’une alerte rapide sur dix (9%) émises dans l’UE pour cause de produit de consommation dangereux a été l’an dernier liée à la Covid-19, principalement pour des masques qui étaient censés protéger mais ne le faisaient pas, a indiqué mardi la Commission européenne lors d’une conférence de presse.
Parmi les autres produits dangereux liés à la Covid-19 notifiés dans ce « Safety Gate » de l’UE figuraient par exemple des désinfectants pour les mains qui s’avéraient inefficaces ou contenaient des substances toxiques, comme du méthanol (risque de cécité voire de mort en cas d’ingestion), ou des systèmes de désinfection par UV provoquant des irritations cutanées.
Dans le cas belge des masques de la société luxembourgeoise Avrox, que les autorités ont distribués gratuitement l’an dernier via les pharmacies avant de conseiller cette année de ne plus les utiliser, « il faut attendre les résultats de la nouvelle analyse demandée par les autorités belges – notamment sur les nanoparticules – pour savoir si, en bout de course, de nouvelles dispositions sont à prendre », a commenté le commissaire européen Didier Reynders, en charge de la protection des consommateurs.
Le « Safety Gate » doit aider les États membres à retirer rapidement des produits du marché voire à les détruire avant qu’ils n’y arrivent.
L’an dernier, les autorités des 31 pays participants (les États membres de l’UE plus la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein et le Royaume-Uni) ont échangé 2.253 alertes de ce type, grâce auxquelles ont été prises 5.377 mesures, soit une augmentation de plus de 20% par rapport à 2019.
Les jouets sont le plus souvent visés (27% du nombre total de notifications), suivis par les véhicules à moteur (21%) et les appareils et équipements électriques (10%).
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