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Les cinémas belges espèrent une réouverture le 17 juin

Olivier Mouton Journaliste

Les salles rouvrent en France le 22 juin. Chez nous, la Fédération attend avec impatience le Conseil national de sécurité du 3 juin et souhaite s’aligner sur le Luxembourg.

Dans la liste des décisions relatives au déconfinement annoncées en France par le Premier ministre, Edouard Philippe, les cinéphiles auront certainement retenu celle-ci : la réouverture des salles de cinéma le 22 juin. Aucune décision n’a encore été prise en Belgique, mais le sujet est sur la table du groupes d’experts en charge du déconfinement (GEES) et doit être au menu du prochain Conseil national de sécurité, le 3 juin. « Nous attends sa décision, souligne Thierry Laermans, secrétaire général de la Fédération des cinémas de Belgique. Mais nous espérons pouvoir rouvrir à la mi-juin pour être pleinement opérationnels début juillet.« 

La Fédération belge regarde évidemment l’évolution de la situation sanitaire chez nous avec espoir et scrute les décisions prises dans les pays voisins avec attention. « La France annonce le 22 juin, mais les Pays-Bas ont déjà anticipé le 1er juin et le Grand-Duché de Luxembourg suivra le 17 juin, souligne Thierry Laermans. Pour nous, la date du 17 juin est idéale pour être en phase avec le Luxembourg parce que nous sommes sur le même marché de distribution. » Un protocole a été envoyé au Groupe d’experts pour préciser les conditions de la reprise, avec distanciation physique et, dans un premier temps, impossibilité de manger dans les salles.

Dans un premier temps, l’offre de nouveaux films risque d’être maigrichonne, notamment parce que les Américains attendent une reprise plus large au niveau mondial. « Mais nous espérons être pleinement opérationnel le 1er juillet, complète le secrétaire général, pour la sortie de films comme Tenet, Mulan ou Wonder Woman. Le tout dans des conditions de sécurité complète pour le public. »

Economiquement, comme l’ensemble du secteur culturel ou événementiel, les cinémas souffrent terriblement de la crise et perdent environ 20 millions d’euros chaque mois. « Nous attendons toujours les mesures d’accompagnement des pouvoirs publics, précise Thierry Laermans. Cela dépend de plusieurs ministères dans notre pays compliqué. Là aussi, nous ne pouvons qu’être patients. »

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