Le plan national de sécurité 2022-2025 ne sera pas prêt à temps
Le plan national de sécurité 2022-2025, qui établit les priorités pour tous les services de police en Belgique, ne sera pas prêt pour le 1er janvier, rapporte De Tijd jeudi. Les remous au sein du gouvernement au sujet du fait que la fraude fiscale ne soit pas une priorité sont en cause.
Le document, mis sur pied par la police fédérale en collaboration avec les polices locales, était dans la dernière phase d’approbation. Mais le mois passé, il a été révélé que la fraude fiscale ne faisait pas partie des sept phénomènes nécessitant « une attention particulière » de la police. Cet aspect a mis la coalition gouvernementale sous pression. Les socialistes et les écologistes ont exprimé leur désapprobation, tandis que l’Open Vld s’est montré compréhensif que la police devait établir des priorités.
Les partis au pouvoir ont entrepris de retravailler le projet. La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) confirme dès lors dans De TIjd que le plan ne sera pas approuvé pour le 1er janvier. Mais son porte-parole, Peter Poulussen, insiste pour dire que le retard n’aura pas d’impact sur le fonctionnement de la police ni sur ses moyens.
Le Collège des procureurs généraux a aussi émis un avis critique sur le contenu du plan. Dans une lettre adressée au gouvernement, ces derniers se concentrent moins sur le contenu, car le problème réside selon eux ailleurs: le manque de personnel, de moyens et de budget de la police judiciaire fédérale qui doit lutter contre la criminalité organisée.