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Le ministre de la Santé avertit qu’un Noël traditionnel est peu probable cette année

Il semble que nous ne pourrons pas célébrer Noël de manière traditionnelle cette année. C’est ce qu’a clairement déclaré le ministre de la santé, Frank Vandenbroucke (sp.a), dimanche, au cours de l’émission De Zevende Dag. Sa collègue du ministère de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), ne veut de son côté pas faire aujourd’hui de promesses qui ne pourront pas être tenues dans un avenir proche.

Les mesures de confinement annoncées vendredi et qui prendront effet ce lundi 2 novembre, s’étendront jusqu’à la mi-décembre. Mais il est loin d’être certain qu’un assouplissement majeur aura lieu à ce moment-là. « Notre situation est bien pire que celle de l’Allemagne et pire que la situation britannique », a déclaré la ministre Vandenbroucke, qui a clairement souligné la gravité de la situation en Belgique.

À la mi-décembre, Noël sera également à l’honneur et dans l’esprit de tous. « Nous aimerions pouvoir rendre Noël magnifique », a déclaré le vice-premier ministre sp.a, mais une fête avec tous les neveux, nièces, grands-parents et tantes semble impossible. « Une réunion aussi importante » de membres de la famille n’est « pas si probable ».

La ministre Annelies Verlinden ne veut pas, elle non plus, faire de promesses. « Je ne vais pas faire de promesses que je ne peux pas tenir. » M. Verlinden a fait valoir que, malgré le resserrement de l’étau, tout n’est pas impossible. Vandenbroucke l’a également souligné. C’est un tour de vis, mais il n’est pas destiné à enfermer les gens dans l’isolement, dit-il.

Par ailleurs, le gouvernement est en train d’élaborer des modifications législatives pour que des profils spécifiques puissent être mobilisés dans les soins. C’est le cas des ambulanciers. Un représentant de Belgambu, la fédération professionnelle des services ambulanciers, s’étonnait justement sur RTL que les ambulanciers privés n’avaient jusqu’à présent pas encore été sollicités officiellement, alors que la baisse des hospitalisations non-Covid laissait beaucoup de ces services en chômage économique.

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