Le coronavirus freine le RER
La rareté des trains (une fréquence sous les 5 %) entraîne pour la SNCB une perte mensuelle de 70 millions d’euros et la mise à l’arrêt de la grande majorité des travaux sur le rail. Y compris la construction du RER, dont la finalisation était annoncée pour au-delà de 2031.
Les obligations en matière de distanciation sociale ne peuvent, en effet, pas être respectées. L’acheminement des matériaux est lourdement affecté, beaucoup d’entrepreneurs se retrouvent démunis. Cette cessation des activités indispensables coûte » extrêmement cher « . Leur redémarrage coûtera davantage à Infrabel en raison de la fragmentation de leur exécution. Un surcoût que la société n’est toutefois pas encore en mesure de chiffrer. Tout au plus tentera-t-elle d’établir, si possible encore en 2020, un nouveau planning des travaux…
M. La.
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