La pression reste forte sur les services de soins intensifs des hôpitaux bruxellois
Les chiffres des admissions dans le réseau des hôpitaux Iris et à l’UZ Brussel ont stagné la semaine dernière. Un plateau a été atteint mais la pression reste intense dans les services de soins intensifs, soulignent les établissements hospitaliers. De nombreux décès ont également été enregistrés.
« Les chiffres stagnent, mais la pression sur les soins intensifs reste très élevée », confirme Karolien De Prez, porte-parole de l’UZ Brussel. « Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a beaucoup de décès. Depuis le 1er novembre, nous en avons enregistré 36. Cela fait également baisser le nombre de patients, mais ces personnes sont décédées, c’est une nuance importante. »
Actuellement, l’UZ Brussel soigne 103 patients contre le Covid-19, dont 31 sont pris en charge dans l’unité de soins intensifs. Il y a une semaine, on en dénombrait respectivement 109 et 24. Les hôpitaux du réseau Iris prennent eux en charge 290 cas de coronavirus dont 57 aux soins intensifs, des chiffres globalement stables par rapport à la semaine dernière (296 et 58).
« Le personnel soignant est épuisé par la pression continue des soins spécifiques aux patients Covid-19 et par la charge émotionnelle liée à la souffrance et à la forte mortalité provoquées par ce virus », explique Etienne Wéry, administrateur délégué du réseau hospitalier Iris. « De plus, il faudra des semaines après le pic de la deuxième vague pour revenir à un fonctionnement plus ou moins normal. »
Par ailleurs, 160 patients Covid-19 sont soignés dans les trois sites des Cliniques de l’Europe, dont 29 aux soins intensifs (176 et 29 la semaine dernière).