La police fédérale surveille les réseaux sociaux pour éviter tout « convoi de la liberté »
La police fédérale surveille dès à présent les réseaux sociaux afin d’éviter lundi la formation d’un « convoi de la liberté » contre les mesures sanitaires à Bruxelles, alors que la manifestation a été interdite d’accès à la capitale belge et européenne. Les camions qui convergeraient tout de même vers Bruxelles seront déviés vers le Parking C du Heysel.
Plusieurs appels ont été lancés pour organiser, dans les capitales européennes, des « convois de la liberté » inspirés d’un mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires. Aucune demande de manifester n’a cependant été envoyée et le cortège n’a donc pas reçu d’autorisation, ont précisé la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close dans un communiqué commun.
La police mènera une surveillance sur le terrain et « informera les conducteurs de ce qui est autorisé et de ce qui ne l’est pas », a ajouté An Berger, porte-parole de la police judiciaire. « Nous les raccompagnerons si nécessaire, s’ils conduisent en convoi. » Cette surveillance permettra en outre aux forces de l’ordre de savoir si des équipes supplémentaires sont nécessaires à certains endroits. Après le monitoring viendra le temps des contrôles, organisés sur les grands axes menant à la capitale.
Outre la surveillance sur les réseaux sociaux, la police fédérale comptera sur des échanges d’informations avec les services de polices des pays limitrophes. « Nous nous concerterons et adapterons constamment » la stratégie, conclut Mme Berger.
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