La plateforme fédérale bis, seul salut d’un testing au bord de l’implosion
Des centres de dépistage saturent jusqu’à fermer leurs portes. En cause : les labos qui ne parviennent plus à suivre faute de réactifs et de moyens humains, rapportent plusieurs journaux samedi.
Partout en Wallonie et à Bruxelles, les centres de dépistage du coronavirus organisés par les hôpitaux ou les Régions sont littéralement envahis. Ce n’est pas tant les possibilités de tests qui posent problème mais plutôt la capacité des laboratoires de biologie clinique à les analyser, écrit le journal Le Soir.
Certains réactifs font défaut. « Alors que les entreprises nous avaient assuré la continuité de la filière d’approvisionnement, on se voit imposer aujourd’hui des restrictions sur ces produits fabriqués aux USA et réservés au marché américain », illustre, dans le même quotidien, le docteur Yves De Gheldre, médecin microbiologiste et hygiéniste au Chirec.
Le CHU de Liège avance un autre problème: la difficulté à recruter des technologues en laboratoire.
Le secteur attend la concrétisation de la plateforme fédérale bis, annoncée pour le 1er novembre. Ce dispositif complémentaire à l’actuel représente un investissement de 50 millions d’euros en machines, en personnel et en réactifs. L’objectif est d’atteindre 70.000 tests en novembre, contre 35.000 à 40.000 aujourd’hui, précise, dans la Dernière Heure, le vice-recteur en charge de la recherche à l’ULiège, Fabrice Bureau.