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La nomination d’un nouveau CEO à la tête de Nethys prend une tournure politique

La course à la succession de Renaud Witmeur à la tête de l’intercommunale liégeoise Nethys prend une tournure politique. De quoi court-circuiter toute une procédure de recrutement, écrit jeudi L’Echo.

Tout débuta mardi dans Le Soir avec la fuite de quatre noms repris dans une shortlist de candidats. Arrive ensuite le grain de sel politique, avec des déceptions chez certains socialistes liégeois de ne pas voir leurs poulains d’une liste plus large de huit candidats y être repris.

Finalement, alors que la procédure de recrutement était jusqu’ici exclusivement gérée par un jury composé du CEO actuel (mais en partance) Renaud Witmeur, de trois administrateurs de Nethys et de deux externes, les membres du conseil d’administration auront l’occasion de consulter le dossier des huit candidats ce vendredi. Et, au final, « un actionnaire ou un membre du conseil d’administration de Nethys aura l’opportunité de pousser la candidature d’un autre candidat que ceux repris dans la shortlist de quatre noms », dit-on.

Pointé du doigt par certains pour vouloir « poser ses pions », le socialiste Jean-Claude Marcourt assure « ne pas avoir de candidat fétiche à placer à la tête de Nethys ». L’ex-figure de proue du PS liégeois exige désormais une procédure de recrutement totalement transparente. « Elle ne l’est absolument pas à ce stade », assène l’ancien ministre de l’Économie et actuel président du Parlement wallon.

Jean-Claude Marcourt, ex-figure de proue du PS liégeois, s'en prend notamment au tandem Witmeur-Levaux
Jean-Claude Marcourt, ex-figure de proue du PS liégeois, s’en prend notamment au tandem Witmeur-Levaux© TIM DIRVEN

Jean-Claude Marcourt s’en prend notamment au tandem Witmeur-Levaux. « Il ne faudrait pas qu’une procédure de recrutement bâclée, qui fait suite à une période d’intérim du duo Witmeur-Levaux insignifiante et contre-productive de deux ans où aucune décision stratégique assurant l’avenir de la société n’a été prise, ne fasse s’écrouler l’entreprise. Désigner un nouveau directeur sur base d’une feuille de route vide de substance n’est pas non plus un gage de bonne gouvernance. »

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