La Belgique dit au revoir à ses dernières cabines téléphoniques
La dernière cabine téléphonique de Wallonie sera démontée vendredi à 10h00, place d’Harveng à Mons. La toute dernière cabine belge sera pour sa part démontée le 1er juin, sur la Middelheimlaan à Anvers, a annoncé Proximus jeudi lors d’une conférence de presse.
Trente cabines téléphoniques seront toutefois sauvées de la destruction. Elles recevront une nouvelle vie culturelle ou artistique.
Proximus a présenté jeudi les 30 lauréats d’un concours destiné à donner une nouvelle vie à ces cabines téléphoniques. Plus de 200 candidatures ont été envoyées pour ce concours. Les 30 projets ont été répartis en trois catégories: « patrimoine » (archivage, conservation ou exposition d’une cabine téléphonique), « oeuvres d’art » et « utilisation nouvelle ou différente d’une cabine téléphonique ».
Le musée du téléphone de Petitvoir (Neufchâteau, province de Luxembourg), l’ASBL des Amis du Fort de Lantin (province de Liège) ou encore le festival Pukkelpop à Hasselt font partie des lauréats. Ils recevront chacun une cabine et ont douze mois pour concrétiser leur projet artistique ou culturel.
En 2008, on dénombrait encore 7.948 cabines téléphoniques sur le territoire belge. Il n’en restait plus que 600 au 31 décembre 2014.
En 1997, la durée des appels passés par cabine téléphonique était en moyenne de 15 heures par mois. En 2013, à la suite du succès de la téléphonie mobile, l’utilisation était tombée jusqu’à moins d’une communication par mois, a expliqué Proximus.
En 2013, le législateur a supprimé complètement la contrainte légale de maintenir des cabines téléphoniques en service. Proximus a dès lors décidé de toutes les supprimer.