L’installation des mesureurs de CO2 dans les écoles prendra du temps
L’installation massive d’appareils mesureurs de CO2 dans les écoles décidée vendredi par le Comité de concertation afin de lutter plus efficacement contre la pandémie de coronavirus prendra du temps, a averti vendredi le secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC).
« Les budgets (promis par les autorités publiques pour aider les écoles à les acquérir, ndlr) ne sont pas encore disponibles, ni les détecteurs sur le marché d’ailleurs », a commenté vendredi Etienne Michel, le directeur du SeGEC, contacté par Belga.
Le Codeco a décidé vendredi que pareil mesureur devrait être installé dans tous les locaux et classes accueillant un grand nombre de personnes dans les établissements scolaires du pays.
Or, avec une pandémie d’ampleur mondiale, la demande pour ce type d’appareils est aujourd’hui particulièrement forte, ce qui limite leur disponibilité sur le marché.
Un gros budget
Vu le nombre de classes dans certaines écoles, le nombre d’appareils à acheter (et à installer) sera parfois très important. Ce qui pèse logiquement sur les budgets des écoles.
La Fédération Wallonie-Bruxelles a annoncé récemment vouloir mobiliser près de 3 millions d’euros à titre provisionnel pour aider les écoles à s’équiper.
Pour le SeGEC, vu la situation pandémique « vraiment sérieuse, surtout dans le fondamental », il était important que le Codeco prenne une série de mesures sanitaires, « même si le changement permanent de règles est particulièrement lourd à porter » pour les écoles, poursuit M. Michel.
Celui-ci appuie la décision d’imposer le masque en classe dès six ans. « C’est un geste citoyen et je pense qu’il sera possible d’expliquer aux enfants en quoi il est nécessaire et citoyen », estime le SeGEC.
Les écoles catholiques scolarisent la moitié environ des enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles.