La Dyle, comme de nombreux autres cours d'eau, est sortie de son lit et a inondé le parc d'attraction Walibi. © Walibi Belgium

L’été de relance des parcs d’attractions prend l’eau

Les intempéries qui ont secoué le sud de la Belgique n’ont pas épargné les parcs d’attractions Walibi et Plopsa Coo. L’ampleur des dégâts est difficile à évaluer.

« On a vu l’eau arriver, et on a immédiatement fermé le parc et évacué les visiteurs », raconte une source interne à Walibi, présente au moment de l’inondation. Jeudi après-midi, la Dyle est sortie de son lit et a rapidement submergé le parc. La nuit, le pic aurait été passé, mais actuellement le parc est encore sous eau.

Difficile de voir clair dans ces eaux brunes. L’ampleur des dégâts ne peut, pour l’instant, pas être évaluée. « On a une équipe très réduite sur place, le parc est toujours recouvert d’eau. Les bouches d’égout ont sauté et on pourrait être aspiré », dépeint la porte-parole Justien Dewil. Il est également difficile d’évaluer quand le parc pourrait rouvrir aux visiteurs.

« Le moral des équipes est vraiment flingué. On avait, malgré le coronavirus, débuté avec une bonne saison jusqu’ici », confie cette source interne. En un an et demi de crise sanitaire, le secteur des parcs d’attractions a effectivement souffert. Avec une catastrophe naturelle supplémentaire, Walibi, qui venait d’ouvrir une nouvelle attraction, accuse le coup.

Actuellement, l’électricité est coupée, il est impossible de joindre le parc via téléphone ou mail. Les renseignements passent via le site web et les réseaux sociaux.

Plopsa Coo également sous eau

Plus au Sud, en Ardenne, le parc Plopsa Coo a aussi été inondé. Dès mercredi après-midi l’eau a commencé à monter, comme on peut le voir sur ces images postées sur Facebook.

Le directeur Steve Van den Kerkhof espère pouvoir ouvrir lundi 19 juillet, « mais c’est la grande question pour l’instant. On doit contrôler l’électricité, toutes les machines, les cuisines, etc. »

L’eau commence à redescendre, mais pour évaluer l’ampleur des dégâts, le directeur estime qu’il faudra encore du temps.

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