Jean-Luc Crucke: « Quatre Régions fortes et un État fort »
« On a déjà entendu des déclarations plus heureuses! » C’est en ces termes que le ministre wallon des Finances et du Budget, le libéral Jean-Luc Crucke, a rejeté jeudi soir avec force, sur le plateau de Jeudi en prime (RTBF), les propos de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), qui évoquait la possibilité de débattre d’un modèle de l’État « 2+2 », soit la Flandre et la Wallonie comme entités d’une part, et Bruxelles et la Communauté germanophone en sous-entités d’autre part.
Jean-Luc Crucke a essentiellement rejoint le flot de critiques francophones sur l’idée que Bruxelles pourrait avoir un statut différent de celui de la Flandre et de la Wallonie.
« Cela a au moins eu un mérite: celui de rappeler que, pour tous les francophones et tous les Wallons, Bruxelles est une Région à part entière et doit le rester », a souligné le ministre wallon. Selon lui, cette sortie a aussi eu pour effet « de faire l’unanimité entre Wallons et Bruxellois pour dire que les germanophones doivent pouvoir devenir une Région ».
« Je crois en quatre Régions fortes et un État fort », a-t-il ajouté. De sa propre vision, cela inclut donc une évolution des communautés. « La Fédération (Wallonie-Bruxelles) doit évoluer dans ses compétences », devenir « une structure entre la Région bruxelloise et la Région wallonne », « mais on n’a pas besoin pour ça d’un gouvernement, d’un parlement (…), de structures aussi lourdes », a-t-il conclu.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici