« Il y a encore de la violence mais tout le monde n’est pas visé par les Talibans »
En mars, 680 Afghans ont reçu, de la part des autorités belges, un ordre de quitter le territoire, rapporte samedi la VRT.
Depuis le retour au pouvoir des Talibans en août, la situation a changé, estime le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides. « Il y a encore de la violence mais tout le monde n’est pas visé par les Talibans. Ils s’attaquent à des profils bien particuliers », justifie ainsi le commissaire général Dirk Van Den Bulck. « En février, les demandeurs d’asile afghans ont été appelés et en mars, beaucoup d’entre eux ont reçu une réponse négative » et un ordre de quitter le territoire, ajoute-t-il.
Seuls les demandeurs d’asile courant personnellement un réel danger, selon le commissariat, ont obtenu une autorisation. C’est notamment le cas des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et de ceux dont l’orientation sexuelle n’est pas tolérée par les Talibans.