Hausse des allocations de chômage: un effort est nécessaire

Le front commun syndical a envoyé mercredi ses exigences, au gouvernement fédéral et aux négociateurs chargés de former un gouvernement, en matière de répartition de l’enveloppe pour la liaison au bien-être. Un effort est nécessaire quant aux allocations de chômage, précise-t-il.

La loi relative au pacte de solidarité entre les générations prévoit que les interlocuteurs sociaux rendent, tous les deux ans, pour le 15 septembre, un avis sur la répartition de l’enveloppe pour la liaison au bien-être.

Il s’agit d’un budget de centaines de millions d’euros qui peuvent augmenter les pensions, les allocations de chômage, de maladie et d’invalidité, en plus de l’indexation.

Les années précédentes, ces négociations étaient toujours incluses dans les négociations salariales mais cela peut durer des mois. Or les syndicats ne souhaitent pas de délai en raison de l’urgence de la crise du coronavirus.

Concrètement, les syndicats exigent que les minima et les forfaits soient augmentés de 2,5%, en plus de l’indexation, « avec un effort supplémentaire dans le chômage où les minima sont plus éloignés du seuil de pauvreté ». Une augmentation de 5% est dès lors demandée pour les chefs de ménage et de 4% pour les autres catégories.

Les syndicats réclament également que tous les plafonds de calcul suivent « l’évolution réelle de la prospérité en les augmentant de 1,1% ». Là aussi, ils demandent un effort supplémentaire pour les chômeurs: une augmentation de 2%.

Ils demandent en outre le relèvement du pécule de vacances pour les pensionnés de 8% d’ici 2022, et de 5% pour les invalides.

Enfin les pensions et les indemnités d’incapacité de travail qui ont pris cours il y a plus de cinq ans doivent aussi être augmentés, selon le front commun.

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