Frank Robben, « le Big Brother belge » se défend
C’est au micro de BX1 et par visioconférence que Frank Robben, qualifié par différentes sources de « tyrannique », « totalitaire », « psychologiquement destructeur » et « persuadé d’être le seul homme de la situation », se défend face à la sortie d’un article dans le magazine Wilfried.
Le magazine Wilfried annonce que le traçage du coronavirus en Belgique est orchestré par un seul homme : Frank Robben. Il a rédigé l’arrêté royal en fixant les conditions du suivi des contacts des malades du coronavirus alors qu’il se trouve au coeur de multiples soupçons de conflits d’intérêts, comme son mandat à l’APD (Autorité de la protection des données ) illégal ou encore le fait qu’il soit à la tête de multiples entités par lesquelles transitent les données privées de santé et de sécurité sociale.
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— Wilfried mag (@Wilfried_mag) June 19, 2020
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Par ailleurs de nombreuses sources ont dressé un terrible portrait du « Big Brother belge » et affirment que « Frank Robben a mis en place un système digne d’un État policier ».
Au micro de BX1, l’homme se défend. « On m’a demandé de mettre en place, en deux semaines et demie, un système opérationnel pour le ‘contact tracing’. »
À la question de savoir comment il a réagi face à l’article de Wilfried, Frank Robben explique : « l’article indique qu’il y aurait un grand ‘Big Brother’. [Cependant], tout ce qu’on a fait depuis 30 ans, c’est juste l’inverse. »
Il poursuit : « Nous respectons la protection de données. En ce qui concerne le traçage des contacts, on est dans une situation où tous les spécialistes disent que pour éviter qu’il y ait de nouveau trop de personnes infectées, il faut tracer les contacts. Ce n’est pas nous qui l’avons inventé. C’est une demande qui a été faite. » « Si vous voulez le faire de façon efficace, il est clair que vous devez entrer en contact avec les personnes infectées et leur demander leurs contacts. Que ce soit par un système manuel ou via une application. C’est nécessaire. », justifie-t-il.
Le fonctionnaire explique que pour organiser de manière efficace le ‘contact tracing’, « il faut que ce soit un système coordonné. Sinon, ça ne va pas fonctionner. » Et regrette « que via des articles pareils, on détricote la confiance, surtout quand on dit que ‘c’est un état policier’. »
Selon Frank Robben, « il n’y a pas d’agenda caché. Nous voulons tirer les avantages d’un système sans les risques d’abus. »
Il a, enfin, expliqué que les instances de contrôle sont neutres en concluant : « Je ne veux pas que ce système soit utilisé à d’autres fins.
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