Demotte regrette l’attitude irresponsable de Maggie De Block, dans l’affaire des masques détruits
Le président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, ex-ministre de la Santé, a jugé irresponsable le non renouvellement des stocks stratégiques décidé par l’actuelle ministre en charge de la Santé publique, Maggie De Block.
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2/Indépendamment de toute considération partisane, je trouve irresponsable l’attitude de notre ministre Féd. de la santé Maggy De block de ne pas avoir renouvelé il y a 3 ans, les stocks stratégiques de masques arrivés à leur date de péremption. Pas de justification valable!!
— Rudy Demotte (@demotterudy) March 24, 2020
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« Indépendamment de toute considération partisane, je trouve irresponsable l’attitude de notre ministre fédérale de la Santé Maggie De Block de ne pas avoir renouvelé il y a 3 ans, les stocks stratégiques de masques arrivés à leur date de péremption. Pas de justification valable! » a lancé sur Twitter M. Demotte (PS).
Le Vif et Apache ont révélé lundi que des masques de protection FFP2, en pénurie aujourd’hui, avaient été détruits parce qu’ils étaient périmés.
La Défense, qui entreposait cet équipement sur son site de Belgrade (Namur) dans des hangars non chauffés, a confirmé mardi cette destruction qui a eu lieu sur demande du SPF Santé publique en 2017 et 2018. Les premiers stockages ont été décidés entre 2003 et 2007, sous le gouvernement Verhofstadt II et son ministre de la Santé Rudy Demotte, une période marquée par les épidémies du Syndrome Aigu Respiratoire Sévère (SRAS) et du H5N1 (grippe aviaire). Ils ont été renouvelés en 2009 pour faire face à la grippe A/H1N1.
Pour ne pas devoir détruire à nouveau des stocks et les reconstituer, la ministre de la Santé, Maggie De Block, a préféré le principe d’un stock tournant dont une partie serait régulièrement mise sur le marché de manière à éviter la péremption du matériel, expliquait lundi son cabinet. « Acheter des masques sans plan revient à gaspiller l’argent du contribuable », ajoutait-il. Un plan a été demandé au SPF Santé mais une telle solution est complexe à mettre en oeuvre, car elle implique de modifier certaines législations, des adaptations des contrats avec les fournisseurs, l’accord d’autres départements, etc., soulignait encore le cabinet.