Déconfinement: « Il n’y aura pas d’invasion des transports en commun »
En ce début de semaine, 3.600 trains vont reprendre la route, contre 1.800 jusqu’ici, le tout en capacité maximale.
« Il n’y aura pas d’invasion des transports en commun », déclare Sophie Dutordoir, PDG de la SNCB dans La Libre Belgique lundi, à l’heure de la première phase de déconfinement. Si la SNCB déploie une telle flotte, c’est pour répondre à l’offre de déplacement tout en assurant la distanciation sociale. « Avec cette offre, la composition maximale des trains, le renforcement du nettoyage des trains et des gares, le déconfinement progressif de la société demandée par le gouvernement et l’obligation du masque pour les utilisateurs et les travailleurs, tout devrait très bien se passer », expose Mme Dutordoir.
Elle relaie toutefois un message clair: « Les autorités continuent de demander aux utilisateurs de se limiter aux déplacements essentiels. Pour les travailleurs, de faire du télétravail la norme et d’éviter les déplacements dans la mesure du nécessaire. » Pas question de reprendre le train pour se rendre dans les Ardennes faire du kayak, où pour aller à la Côte belge, pointe donc le quotidien. Des contrôles seront mis en place dans les trains et dans les gares. « Ce n’est pas la SNCB qui contrôlera si les trajets effectués sont essentiels ou non. La police pourra les effectuer, à l’instar de ce qui se passe sur les routes actuellement. Nos agents Sécurail pourront assister la police dans ces tâches. Mais il revient à la police de veiller à l’application des lois, dont fait partie la restriction des déplacements et le port du masque. »
Ce lundi 4 mai, il revient en effet aux utilisateurs de s’équiper avant de monter dans les trains, ou même de rentrer dans les gares. Pour ceux qui tentent le coup sans protection, l’amende est de 250 euros.