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Débat autour du jour férié pour la fête nationale flamande

Ce n’est toujours pas le cas de la fête officielle flamande du 11 juillet. La chose ne s’est guère remarquée cette fois parce que le 11 juillet tombait un dimanche et que les restrictions liées à la crise du coronavirus n’autorisaient de toute façon pas une grande fête publique. Aubaine: les Diables Rouges ne pouvaient disputer la finale de l’Euro, il ne fallait donc plus craindre une poussée sentimentale revêtue des trois couleurs nationales, concurrente dans une optique nationaliste flamande.

Pourtant, l’accord de gouvernement fédéral laisse aux entités fédérées la liberté de faire de leur fête nationale un jour férié mais rien ne bouge vraiment à ce propos. Même le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) s’est montré sceptique. Mieux vaudrait négocier la scission de la « totalité de la réglementation sur le temps de travail », faisait-il savoir au parlement flamand, le 20 avril dernier: « On ne peut ainsi en extraire un élément. »

Un nationaliste flamand apprécie peu de recevoir sa fête nationale en guise de cadeau de l’Etat fédéral, concédait Jambon à la radio. Une certitude: bien que fêter ensemble renforce le sentiment d’appartenance communautaire, il ne faut pas que cela coûte. Le jour férié supplémentaire proviendra donc, selon Jambon, du « retrait » d’un jour compensatoire pour les jours fériés officiels qui tombent un week-end […].

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