Covid: pourquoi certains sont opposés aux compteurs CO2 dans les écoles
Lors du dernier comité de concertation, le 19 juillet dernier, le commissaire corona Pedro Facon avait proposé que les écoles soient ajoutées à la liste des lieux où la présence d’un compteur de CO2 est obligatoire. D’après nos confrères de Het Laatste Niews, la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles seraient opposées à cette proposition.
Le 19 juillet dernier, les différentes autorités de notre pays ont décidé que les établissements de soins et les salles de sport devaient obligatoirement être équipés d’un compteur de CO2, après que cela ait déjà été rendu obligatoire pour les coiffeurs, les établissements de restauration et les centres de fitness.
Un tel compteur devrait permettre de maintenir une qualité d’air optimale dans les espaces intérieurs grâce à la ventilation. De cette façon, le risque d’une infection au coronavirus pour toutes les personnes présentes est réduit.
Dans le rapport du commissaire Facon, que Het Laatste Nieuws a pu consulter, il est précisé que la présence de tels compteurs dans les écoles est un enjeu crucial, au même titre qu’il l’est pour les établissements de soins et des salles de sport.
Des mémos et rapports, consultés par le journal, montrent que la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles posent leur veto avec pour arguments : le manque de compréhension de la part de la direction de l’école ou la peur de certains enfants face à un compteur avec un signal lumineux ou sonore.
Le spécialiste de l’éducation de la N-VA, Koen Daniëls, note que le parti n’est pas contre les compteurs de CO2 dans l’enseignement, mais ne voit pas l’intérêt d’une obligation générale. Du côté de l’opposition flamande, Groen a fait savoir son incompréhension : « Dans l’Horeca, ils veulent des compteurs de CO2 obligatoires, mais pas dans les écoles ? Les enseignants et les élèves ne méritent-ils pas un air sain ? »
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici