Covid: plus de séjours scolaires avec nuitées jusqu’à Carnaval, mais pas de masque en primaire
A la suite du Comité de concertation de vendredi, il a été décidé de suspendre les séjours scolaires avec nuitées ainsi que les évènements et fêtes scolaires impliquant des personnes extérieures à l’école (parents). Cela est confirmé par une nouvelle circulaire de la ministre francophone de l’Education Caroline Désir, publiée samedi et destinée à l’enseignement maternel et primaire.
Les sorties scolaires d’un jour, sans nuitée, restent autorisées. Il n’y a pas de changement non plus en ce qui concerne le port du masque: les élèves de maternelle et primaire ne devront pas se couvrir la bouche et le nez à l’intérieur de l’école.
A partir de mardi et jusqu’aux congés hivernaux, de nouvelles règles sont préconisées, qui visent essentiellement à éviter de mélanger les différents groupes d’élèves pour limiter les contacts potentiellement contagieux. En-dehors des cours, les écoles sont donc invitées à « éviter autant que possible » les « mélanges de groupes classes », que ce soit dans le réfectoire, à l’étude, etc. On conseille de donner aux élèves une place fixe en classe. La circulaire insiste également une nouvelle fois sur la nécessité d’installer le plus rapidement possible des détecteurs de CO2 dans les locaux (classes, cantine, salle de sport, ‘salle des profs’), pour garder un oeil sur la qualité de l’air.
Le nouveau texte indique que les locaux du personnel doivent être fermés s’il n’y est pas possible de maintenir les précautions d’usage (distanciation, aération). Les réunions en présentiel entre adultes doivent être évitées, sauf si le sujet impose une présence.
Pour ce qui est de l’interdiction des séjours scolaires de plusieurs jours, elle vaut dès ce lundi 29 et jusqu’au congé de carnaval, précise la circulaire.
Selon la ministre Caroline Désir, de nouvelles règles vont être définies pour la gestion des cas Covid au sein de l’école, mais ces éléments relèvent de la Conférence interministérielle Santé et du cabinet de la ministre Bénédicte Linard, qui doivent encore formellement définir ces changements. On envisagerait ainsi de fermer les classes après trois cas confirmés, par exemple.