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Conner Rousseau: « Pour rétablir la confiance rompue, il faudra des signaux très forts de certains »

« Il faudra des signaux très forts de certains » pour pouvoir rétablir la confiance entre les sept partis de la potentielle coalition Vivaldi, a déclaré Conner Rousseau, après avoir été prolongé dans sa mission de préformateur aux côtés d’Egbert Lachaert.

Le roi Philippe a refusé la démission des deux hommes, venus lui présenter ce qui devait être leur rapport final. « Il me semblait impossible, ce matin, de réparer cette confiance, mais si le roi le demande, je veux bien essayer de rendre cet impossible à nouveau possible ».

Le président du sp.a s’est adressé seul à quelques journalistes, faisant référence au message du Roi. Dans le communiqué du Palais, il est indiqué que « le Roi demande à tous les partis concernés de rétablir au plus vite la confiance ». Cette demande fait suite à la grogne quasi générale contre le président du MR Georges-Louis Bouchez. Le sp.a indiquait encore lundi en journée ne plus vouloir poursuivre les discussions avec le MR en vue de former un gouvernement, estimant qu’il s’agit d’un parti « qui ne veut pas de solutions ».

« Je suis énormément déçu quand je vois que certains acteurs reculent, à quelques jours d’un accord, en revenant sur ce qui a été convenu, en brusquant les gens et en provoquant », développe Rousseau lundi soir, pensant sans aucun doute aux libéraux francophones. « Même avec la meilleure volonté du monde, je ne comprends pas pourquoi quelqu’un voudrait encore faire échouer ce projet », lance-t-il.

La récré est finie

C’est à cause du manque constaté de confiance dans le groupe de 7 (PS, sp.a, MR, Open Vld, Ecolo, Groen et CD&V) que les deux préformateurs ont voulu remettre lundi leur démission au souverain, explique-t-il. Le Roi les a cependant chargés de poursuivre le travail, tout en leur demandant de revenir faire rapport au Palais mercredi au plus tard.

Conner Rousseau se dit honoré d’avoir à nouveau reçu la confiance du souverain. Il continuera à chercher des solutions « avec tous ceux qui le veulent, mais seulement ceux-là ». « Pour rétablir la confiance rompue, il faudra des signaux très forts de certains », ajoute-t-il. Il espère entre-temps qu’il n’y aura plus de « petits jeux et de sabotage ».

« La récré est finie », avertit le jeune président de parti.

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