Au tour des maisons de repos d’Orpea en Flandre d’être passées au crible
L’inspection des soins flamande (Vlaamse Zorginspectie) a mené, il y a deux semaines, sur une seule journée, des contrôles dans sept maisons de repos et de soins du groupe Orpea en Flandre, écrit mercredi le journal de Standaard.
En principe, toutes les maisons de repos doivent s’attendre à recevoir une visite de contrôle tous les trois ans. Mais pour huit des 24 établissements que le groupe français compte en Flandre, il est apparu que cela n’avait pas été fait dans les temps.
Le 3 février, l’Inspection des soins flamande a donc décidé d’envoyer des inspecteurs dans sept maisons de repos, la huitième n’étant pas accessible en raison de cas de Covid-19. Les contrôles ont été faits le même jour pour éviter qu’un centre ne recourt à du personnel d’une autre maison de repos, une pratique qui a déjà eu lieu par le passé dans des établissements Orpea, selon le cabinet du ministre flamand du Bien-Etre, Wouter Beke (CD&V).
Indépendamment de ces inspections, deux des 24 établissements flamands d’Orpea, à Anvers et Ostende, font l’objet depuis plusieurs semaines d’un suivi renforcé après la découverte d’une série de manquements.
En Wallonie, des contrôles inopinés ont également été menés dans les 18 maisons de repos d’Orpea.
Le groupe français a été cloué au pilori après la publication dernièrement d’un livre, « Les fossoyeurs », dénonçant des maltraitances subies par des résidents de maisons de repos (Ephad) en France.
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