Les ultra-nationalistes flamands redoutent une « offensive » francophone en 2019
Le président de la 16e édition de la Veillée de l’Yser – une dissidence radicale de l’organisation nationaliste flamande du Pèlerinage de l’Yser – a mis en garde dimanche contre une « offensive de grande envergure » des francophones lorsque les questions communautaires reviendront à l’agenda politique, sans doute en 2019 à l’occasion des élections fédérales.
Selon Wim De Wit, les normes de bruit bruxelloises et la volonté de construire un nouveau stade national à Grimbergen ne sont que les signes avant-coureurs du dessein francophone. « La Flandre doit aujourd’hui plus que jamais pouvoir déterminer elle-même son avenir. Sans la Belgique car cela n’est pas possible autrement. Et contre la Belgique parce qu’il le faut ».
Ce rassemblement ultra-nationaliste a rassemblé dimanche quelque 3.500 personnes sur la plaine d’Ypres. C’est quelques centaines de plus que l’an dernier, mais moins que les éditions d’il y a deux et trois ans.
Selon M. De Wit et Jan van Malderen, co-fondateur de Pro Flandria invité à s’exprimer dimanche, la culture flamande est aujourd’hui sous pression en raison de l’existence de l’Union européenne et de « l’immigration de masse ».
« Il est temps de tirer des frontières. Les limites sont atteintes. Assez est assez. Plus de multiculturalité, mais au contraire de l’identité. Notre identité », a lancé M. van Malderen devant l’assemblée.